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Allo Codev® lancement d’un groupe pilote gratuit

Vous avez envie de découvrir Allo Codev®, les groupes de codéveloppement à distance ?

Voici une opportunité de vous inscrire à un groupe gratuit qui démarre bientôt.

Pour être recontacté-e dans quelques jours et obtenir toutes les informations, courrez votre chance en cliquant sur ce formulaire à compléter

Pour information, ce groupe pilote est maintenant terminé, le prochain groupe commence en novembre 2018, retrouvez les informations détaillées en cliquant ici 

Trying to explain what is coaching to my Mum

The always present question of explaining what is your job when you are a professional coach, what it is and what it is not. After over 13 years of being a coach, my mum still says about me “my daughter? What she does exactly, I wouldn’t be able to explain, I know she supports people in their job, their business. She gives them advice…”

Haaa the worst thing to say Mum, coaching is not about giving advice

As a client or a future client you might wonder what is coaching and what it twill bring you. Of course, very safe thing to reflect on…

Recently I participated in a coach training that was very interesting. International participation, experienced and friendly people really willing to learn about coaching. They were a group of experienced people, executives, from the private and public sector, corporate sector, really interesting bunch of people who had knowledge and experience of managing, HR, sales department. We covered it all almost! Trainers were experienced and holding an ICF credential.

At a point, when the trainer was clarifying what is coaching, the conversation went into a debate about the coachee: who he/she is, what she does, what he/she needs etc…

And the debate went on an on of course. I say of course because I believe that anyone could do with a little bit of coaching. When we generalize, we usually speak for ourselves. So what I heard was probably telling a lot about people themselves !

Back to the point.

Trying to clarify what coaching is and what it is not by looking at the coachee might be a wrong path. Yes the coachee will be at the center of the process once the agreement is about to be settled. Yes ! coaching all about the coachee.

But right now, it is the coach’s job to speak out and be clear about coaching and his/her own way of coaching.

I believe coaching can be clarified by a combination of several different things put together: a process, its purpose, the philosophy behind it and the ethics, what happens during the process.

To address a situation or solve a problem, as a professional and human being, you might have several ways to get help, and coaching is only one of them. Training, therapy or counseling could also be a choice.

As a coach, I trust that you are the one in charge of your life and that you will be able to choose by yourself. As a coachee, what you need is a mirror to reflect yourself in, get insights about your own mindsed, your own vision, values, bias…

It’s you, the coachee who will decide what to do with the insight, we have plenty of time during our coaching sessions to check your own action plan.

Gaining awareness and having insights is one of the main purposes of being coached.

Without that, you might end up agitating yourself in meaningless actions.

Allo Codev® : une nouvelle manière de former et d’accompagner

Le codéveloppement en ligne : Qu’est-ce qu’Allo Codev® ?

Cet article, initialement écrit en 2016, a été mis à jour suite au colloque 2017 de l’AQCP – Association Québécoise du Codéveloppement Professionnel qui s’est déroulé les 26 et 27 octobre 2017 à Montréal.

Notre groupe a eu l’honneur d’animer un atelier : « Allo Codev, la distance qui rapproche ».

Nous avons eu ensuite l’immense plaisir d’échanger sur les nombreuses perspectives d’avenir des groupes de codéveloppement avec Claude Champagne, l’un des deux co-fondateurs de la méthode.

Dans les perspectives d’évolution des groupes de codéveloppement, Claude Champage écrit :

« Ainsi, à l’ère du numérique, on ne peut pas passer à côté de l’intérêt d’organiser des groupes à distance, connectés en mode virtuel »

Postface de l’ouvrage de Nathalie Sabourin et France Lefebvre – Collaborer et Agir, Mieux et Autrement (Guide pratique pour implanter des groupes de codéveloppement professionnel) publié en 2017 aux Editions Sabourin Lefebvre, Montréal.

Le codéveloppement à distance apporte des bénéfices que n’apporte pas le codéveloppement en face à face. Pêle-mêle, en voici quelques-uns puisés dans mes expériences et mes échanges avec ceux qui le pratiquent :

Pour les personnes accompagnées : réduction des temps de déplacement, accessibilité, facilité pour fixer les rendez-vous, choix plus large du coach/facilitateur pas seulement limité à la proximité géographique. Le travail à distance aiguise la conscience de l’individu et du collectif et la concentration,

Pour l’organisation : développement des compétences relationnelles à distance, modélisation possible pour plus d’échanges de ce type, accès à un plus grand nombre de participants, gain de temps, économie de frais de déplacement, déploiement plus facile à grande échelle

Pour la planète : réduction de l’empreinte carbone et de la consommation des énergies fossiles

 

Allo Codev® est une marque déposée à Marseille courant 2015 par quatre femmes*.

C’est aussi un groupe de codéveloppement à distance initié fin 2012, et composé aujourd’hui de 6 personnes : 2 femmes et un homme du sud de la France, 2 québécoises et une mexicaine. Pour la petite histoire, notre groupe a été invité à témoigner de son existence en animant un atelier à Montréal lors du colloque de l’Association Québécoise du Codéveloppement Professionnel (AQCP) en octobre 2017 sur le thème « Allo Codev, la distance qui rapproche ! »

Ce groupe se réunit à intervalles réguliers avec la volonté partager de progresser, individuellement et collectivement.
Allo Codev® désigne un processus de travail, de formation et d’accompagnement inspiré du processus de codéveloppement managérial, et qui se déroule en ligne via Skype ou une plateforme Internet.
Le groupe de codéveloppement managérial** est une méthode formalisée dans les années 80 au Canada par Adrien Payette et Claude Champagne (ça pétille tout ça!) pour former et accompagner des dirigeants d’entreprises et/ou des managers en activité, ou tout autre public professionnel.

Il s’agit d’un outil de formation continue pour adultes.

Allo Codev® s’appuie sur la même philosophie, les mêmes principes et valeurs que le codéveloppement managérial :

  1. Co-responsabilité et liberté de participation et de contribution
  2. C’est par la mise en actions de ses apprentissages et prises de consciences que le manager progresse dans sa pratique managériale
  3. Chaque manager est une personne unique dans un environnement unique
  4. Le travail s’effectue en petits groupes qui se réunissent à intervalles réguliers pendant une durée de plusieurs mois (ou parfois semaines, mais plus rarement)

Sa philosophie est basée sur le fait que les savoirs ne proviennent pas uniquement d’un sachant (posture de l’expert) mais que chacun des participants, par son expérience et sa vision, possède un petit morceau de la réponse, des réponses possibles à une question précise.

La réflexion s’articule autour de quatre principes et une consultation.

Les quatre principes sont la confidentialité, la bienveillance, le parler vrai et la co-responsabilité.

La consultation est une succession de séquences articulées dans un ordre prédéfini : les participants partagent les sujets qu’ils apportent car ils ont envie et/ou besoin d’y réfléchir, d’y travailler.
Un sujet est retenu pour la séance et le porteur du sujet devient le « client »
Les autres participants deviennent à ce moment là des « consultants ».
Le client partage alors son sujet, puis les consultants posent des questions et le client répond.
En découle un « contrat de séance », puis les consultants partagent leur vision de la situation du client, leur ressenti et leurs propositions pour éclairer ou faire évoluer la situation.
Le client repart avec des propositions et il reste totalement souverain pour construire son plan d’actions à partir de toutes ces idées/suggestions des consultants.

Le groupe partage ensuite un temps de prise de recul sur les apprentissages et le vécu de la séance, les observations de la dynamique de groupe, et chacun repart avec un plan individuel de progrès car les situations/idées/propositions se font souvent écho.

En ce sens, c’est un puissant outil d’intelligence collective : chacun contribue et chacun avance, il n’y a pas de « bonne » ou « mauvaise » contribution, et chacun partage le petit morceau de solution qu’il détient ou qu’il imagine.

Allo Codev® se différencie de ces groupes « classiques » de codéveloppement en ce sens que les rencontres se font par skype ou sur une plateforme internet, les participants ne se rencontrent donc pas physiquement. (sauf dans le cas d’une conception de type « blended learning » qui mélange rencontres en présentiel et rencontres sur Skype)

Comme beaucoup d’autres techniques modernes de formation et d’accompagnement, cette méthode a l’avantage d’être plus économe que les groupes en présentiel, car elle supprime les frais de déplacements.
Elle s’engage également dans une démarche de développement durable car les participants limitent ainsi leur empreinte carbone et leur consommation d’énergie.
Elle permet un gain de temps considérable : les praticients peuvent participer à ces groupes depuis leur bureau ou leur domicile.
Cette technique évite aussi à l’entreprise la location d’une salle spécifique.

Il suffit pour chaque participant de s’installer dans une pièce fermée, silencieuse et où la confidentialité des propos sera respectée, de couper son portable et de fermer sa boite email afin d’être totalement présent au groupe.
Après un petit temps de rodage (ce qui explique la nécessité d’une séance « pour faire connaissance »), les participants constatent qu’ils se sentent « proches » les uns des autres, que la dynamique de groupe opère, que les sujets se font écho et que l’effet codéveloppement fonctionne.

Pour terminer, un regard possible sur le potentiel d’Allo Codev® quand nous regardons le marché de l’E-learning :

Si l’on regarde l’essort du E-learning en France et dans le monde, Allo Codev® se positionne comme un outil résolument moderne et à fort potentiel.
En cliquant sur le site*** et malgré ces chiffres qui datent de 2013, il apparaît ici plutôt clairement :
que la France est un peu en retard sur l’achat de prestations d’E-learning
que la progression de ce marché est de 25% par an
que l’apprentissage en ligne via Allo Codev® peut aussi s’envisager en « blended learning » pour des entreprises basées en France métropolitaire, c’est à dire la combinaison de temps en présentiel et de temps via Skype ou une autre plateforme en ligne.

Autre point que je souhaite partager : l’essort des MOOCS****
Chaque université a crée aujourd’hui son MOOC.

Souvent peu onéreux et accessibles au plus grand nombre, les MOOCs nous montrent que même dans les milieux universitaires, la formation à distance a pris sa place et joue aujourd’hui pleinement son rôle, rôle complémentaire à ce qui existait auparavant. Tout comme Allo Codev® peut s’incrire en complément des formations plus théoriques au management, en permettant un espace de mise en pratique concrète sur le terrain

Allo Codev® peut se déployer en intra dans des entreprises dont les activités sont réparties sur plusieurs territoires, dans les groupes internationaux dont les managers sont localisés dans des pays différents.
Allo Codev® peut aussi se déployer en inter et intégrer des personnes de plusieurs entreprises
Enfin, Allo Codev® existe aussi pour des particuliers (Voir les groupes de Michèle Avaro, coach et psychothérapeute)

 

 

 

 

* Béatrice Melin, Michèle Avaro, Anne-Marie Seimandi, Catherine Boudewyn
** « le co-développement est un espace-temps de développement professionnel pour les personnes qui croient pouvoir apprendre des autres, qui partagent leurs pratiques professionnelles dans un processus structuré afin de les améliorer. »

*** http://blog.vodeclic.com/2013/09/26/infographie-lessor-du-e-learning-en-france/

Le marché du e-learning

  • Le marché mondial est estimé à $108 milliards en 2016
  • Le e-learning progresse d’environ 25% par an en France
  • 80% des entreprises de plus de 500 employés utilisent le e-learning (ce chiffre ne reflète pas les 3,5 millions d’entreprises de moins de 10 salariés)
  • Le marché évolue pour se recentrer sur les besoins des utilisateurs
  • Le marché évolue

    vers la granularisation des contenus et la mobilité

  • La formation e-learning permet de faire 36% d’économie en moyenne par rapport au présentiel

**** Source wikipedia : Les cours en ligne ouverts et massifs (en anglais : anglais : massive open online course, MOOC, constituent un exemple de formation ouverte et à distance en télé-enseignement.

Mots-clés : accompagnementAllo Codev®codéveloppementdirigeantsformationvirtuel

Professional coaches engage in continuing development

When it comes to chose the means of your own continuing professional and personal development, it is sometimes difficult to know exactly what means brings what results.

In this short 3′ video, discover how Supervision and Mentor coaching are very close, but not quite the same

clic here to watch the video

C’est nouveau : La supervision inter-métiers

Qu’est-ce qu’un espace de supervision inter-métiers ?

Définition :

« Le superviseur soutient le praticien dans sa pratique, lui permet par son écoute et son questionnement, d’exprimer ses ressentis, de repenser le cadre de sa pratique, de questionner les présupposés théoriques de son activité, et de s’engager dans un mouvement réflexif »  extrait de l’ouvrage « le grand livre de la supervision » 

Reine-Marie Halbout

Un peu d’historique :

La notion de la supervision n’est pas nouvelle, elle fait partie de l’éthique des thérapeutes depuis déjà longtemps. (le milieu de la psychanalyse rend obligatoire dès 1925 l’analyse de contrôle)

Etre supervisé, pour d’autres métiers que le coaching et la thérapie, est encore très novateur.

Ce que la https://www.acheterviagrafr24.com/generique-viagra/ supervision apporte

Témoignages :

« Au début je ne voyais pas l’intérêt… je me suis inscrite à la supervision par déontologie. C’est en pratiquant la supervision que j’ai vu que ça pouvait aller plus loin. Petit à petit j’ai exploré d’autres espaces de supervision parce que j’ai compris que ça me permettait de grandir, mieux me connaitre et mieux m’accepter, mieux accepter l’autre, et donc de progresser dans ma pratique » Béatrice Melin

« Je me suis inscrite à un groupe de supervision la première fois « pour faire comme les autres »…Je trouvais que c’était coûteux et chronophage. J’ai compris l’intérêt en pratiquant. Aujourd’hui pour moi c’est une formation continue, un espace sécurisé et sécurisant où je me rencontre et où je rencontre l’autre, les autres, où je peux aborder mes questionnements, mes doutes, bénéficier du retour du

superviseur et du groupe et progresser sans crainte dans ma pratique, dépasser mes propres limites » Michèle Avaro

« Travaillant dans l’Éducation Nationale, je connaissais le principe de  la supervision individuelle. Mais depuis que je participe à un groupe de supervision interprofessionnelle…je m’enrichis à chaque séance de l’avis des membres du groupe avec toute la richesse de leur diversité.  Ce travail commun et la pratique des nombreux conseils m’ont permis de modifier en profondeur ma relation à mes collègues et mes élèves. Et à ma grande surprise… toute l’équipe a évolué avec moi et nos relations professionnelles ont gagné en efficacité et en qualité.  Je prends plaisir là où je n’étais pas forcément à l’aise. .. et je suis accompagnée dans mes projets à moyen terme. Le co-développement utilisé comme outil de supervision permet une pratique concrète de la bienveillance et du parler vrai… En bref… que du bonheur! » Isabelle C.

La Supervision est un espace de formation continue important pour le praticien. Un sportif continue à s’entrainer quel que soit son niveau et sa discipline, le musicien fait ses gammes tous les jours même s’il est un grand virtuose.

La supervision inter-métiers  est un espace de travail sécurisé et confidentiel qui permet de prendre du recul en présence d’un superviseur qui exerce un métier différent et complémentaire, qui a un regard extérieur, cette personne étant expérimentée, formée, et elle-même supervisée.

Un travail en profondeur en supervision se fait sur la durée, l’engagement demandé est d’une durée minimum d’un an renouvelable. Chaque superviseur a son propre angle d’attaque (la relation, la blessure, la systémique, les outils…) et il est bon, au bout d’un certain temps, d’envisager de changer de superviseur.

Cela permet également « d’apprendre » à partager ses « cas », (c’est à dire les situations vécues sur le terrain), avec le superviseur http://www.cialisgeneriquefr24.com/acheter-cialis-livraison-express/ et le groupe avec qui petit à petit la relation de

confiance se construit grâce à cet espace sécurisé offert par la supervision. Il devient plus facile de se livrer, de livrer ses doutes et ses failles…
Ce qui est essentiel, c’est que le praticien puisse disposer d’un espace professionnel pour porter un regard distancié sur sa propre pratique

 

Notre ambition :

  • Faire connaitre la supervision
  • Ouvrir le même espace de supervision à plusieurs métiers
  • La rendre accessible grâce à une grille de tarifs adaptée à chaque situation professionnelle

Nous avons observé que certaines institutions ou entreprises ne prennent pas en charge ce type de formation continue. Ce qui nous a amenées à proposer des tarifs spécifiques pour les professionnels qui investissent à titre personnel dans la supervision.

La dynamique du groupe :

Comme tout système vivant, un groupe de supervision a sa propre dynamique de vie et offre à chaque praticien un espace réflexif sur ce qu’il vit dans ses collectifs professionnels.

Nous avons ouvert à Marseille un groupe de supervision inter-métiers il y a deux ans, qui démarre sa troisième année d’existence. La diversité des métiers (enseignant, sophrologue, thérapeute, ostéopathe, pharmacien, coach, acteur RH…) multiplie la variété des points de vue, cette richesse est un point https://www.acheterviagrafr24.com/generique-viagra/ fort de ce groupe. Ce groupe fonctionne en mode « semi-ouvert », c’est-à-dire qu’il peut accueillir de nouveaux participants jusqu’à huit personnes. Toutes les modalités sont détaillées dans un document « Groupe de Supervision professionnelle inter-métiers 2016 »

Conclusion :

Dans cet état d’esprit d’intelligence collective, vers de nouvelles formes d’organisations et de relations, nous préparons et débriefons ces supervisions à deux.

Mieux se connaitre et mieux travailler ensemble, créer des passerelles entre les savoirs-faire des différents métiers, c’est l’avenir de chacun.

Il nous tient à cœur d’être actives dans le changement de paradigme qui a lieu actuellement –mettre plus de conscience dans nos actes et nos comportements, individuellement et collectivement – et cet espace de supervision est notre manière à nous d’y contribuer.

Michèle Avaro et Béatrice Melin

Article co-écrit en janvier 2016 à partir d’un article datant de Novembre 2015, et l’on voit ici après un travail en binome la puissance de la co-écriture

Document de présentation du groupe  de supervision inter-métiers de Marseille, dates, conditions : SUPERVISION PROFESSIONNELLE 201601

 

Pensées sur la supervision, et pas seulement celle des coachs

Avoir un espace de supervision, c’est quoi exactement ? pour un coach ? pour un manager ? pour un acteur RH ? et pour un dirigeant ça apporte quoi ?

La notion de la supervision n’est pas nouvelle, elle fait partie de l’éthique des thérapeutes depuis déjà longtemps. (le milieu de la psychanalyse rend obligatoire dès 1925 l’analyse de contrôle)

Chez les coachs cette idée est déjà un peu plus récente.
Elle est demandée (conseillée ou exigée, c’est selon..) dans les processus de certification des principales associations professionnelles.
De plus en plus de formations spécifiques au métier de superviseur apparaissent ici et là, en France et en Angleterre.

L’espace de supervision est souvent fourni aux personnes qui souhaitent devenir coachs et se forment dans une école de coaching, et en général, les formateurs en coaching sont aussi superviseurs (à faire tout ça, coachent-ils encore ?? c’est une autre question !)

Par contre, c’est encore plutôt rare comme pratique chez les responsables et acteurs RH et les managers, mais ça démarre.
Comme c’est fréquemment le cas, l’arrivée des innovations en matière de RH est plus rapide dans les grandes entreprises, là où d’ailleurs la supervision pour les acteurs RH se voit fréquemment. D’une part, elles ont la culture de la formation de leurs acteurs depuis de nombreuses années, et d’autre part, ces grandes entreprises ont bien plus de moyens que les toutes petites (qui n’ont souvent pas ou peu de vision RH d’ailleurs).
Etre supervisé est encore très novateur pour les cadres et acteurs des ressources humaines dans les entreprises que nous appelons PME/PMI c’est à dire jusqu’à 500 salariés.

A mes yeux -et nous sommes nombreux à le conseiller, mais pas si nombreux à le partager si l’on compte le nombre de coachs non supervisés-, cette supervision est indispensable pour toute personne qui, dans le cadre de l’exercice de son métier, est dans une relation d’accompagnement ou une relation d’aide.

(je pense aussi aux métiers liés à l’éducation, où il y a souvent un/une psychologue qui intervient sur site, malheureusement trop occasionnellement)
Le coach est dans une relation d’aide, le faciliteur en co-développement aussi (bien que plus orienté sur le processus de travail, il est quand même le guide du groupe, et reçoit toutes ces demandes d’aide formulées au groupe dont il est à la fois dedans et dehors)
Le manager est aujourd’hui à son tour de plus en plus dans une relation d’accompagnement non ?

La supervision doit faire partie aujourd’hui du quotidien de ces deux métiers.

Bien sur, c’est vrai, comme toute autre pratique, il peut y avoir des périodes sans : moins de contrats, moins de rentrées, besoin de faire une pause après plusieurs années de supervision, besoin de changer de superviseur, besoin de changer de forme de supervision.. Ma vision là dessus est peut-être moins sévère que chez

mes collègues, qui n’a pas eu à gérer ses priorités ?

Bon, mais grosso-modo, dans un CV de coach/faciliteur, c’est important qu’un client ou un prospect puis trouver une information claire sur la supervision que celui-ci reçoit : individuelle ou collective ou les deux ?
groupes de pairs ? https://www.acheterviagrafr24.com/viagra-pfizer/ supervision réciproque ? supervision thérapeutique ? supervision spécifique sur un outil en particulier ? régulière, à la demande ?

il existe de nombreuses formes de supervision, elles sont toutes intéressantes à expérimenter. Elles sont surtout intéressantes à questionner quand on est du côté du client.

Mais qu’est-ce que cet espace de supervision ?

tout d’abord, j’ai envie de partager avec vous cette définition de Reine Marie Halbout, Psychanaliste et Coach
« Le superviseur soutient le praticien dans sa pratique, lui permet par son écoute et son questionnement, d’exprimer ses ressentis, de repenser le cadre de sa pratique, de questionner les présupposés théoriques de son activité, et de s’engager dans un mouvement réflexif »  extrait de l’ouvrage « le grand livre de la supervision » sous la direction d’Emilie Devienne, l’un des deux ouvrages de référence sur le sujet

La Supervision est donc un espace de travail important pour le coach (il est souvent question de l’hygiène du coach, il est aussi souvent question de la métaphore du sportif, ne s’entraine-t’il plus à partir d’un certain niveau ? au contraire ? )
Cet espace de travail sécurisé et confidentiel lui permet de prendre du recul en présence d’une personne qui exerce le même métier, ou un métier différent et complémentaire (beaucoup de coachs sont supervisés par des thérapeutes, mais je ne sais si des thérapeutes se font superviser pas des coachs !), cette personne étant expérimentée et formée, et elle-même supervisée.

En s’appuyant sur cette expérience plus profonde, le superviseur va partager ce qu’il entend, ce qu’il observe et ce qu’il ressent en écoutant son client lui parler de sa pratique de coach ou de faciliteur, et va ainsi permettre à la personne supervisée d’éclairer des zones d’ombre qu’elle ne peut voir seule.

Un travail en profondeur en supervision nécessite une durée d’au moins un à deux ans, parfois plus. Chaque superviseur a son propre angle d’attaque (la relation, la blessure, la systémique, les outils…) et il est bon, au bout d’un certain temps, d’envisager de changer de superviseur.
De même que pour un coach débutant, il est souvent facile -car inclus dans le prix de la formation- d’avoir à disposition un de ses formateurs en coaching comme superviseur. Ce qui est parfait en tout début de pratique pour approfondir, au delà de la théorie dispensée en formation, les cas pratiques rencontrés sur le terrain.

De plus, cela permet « d’apprendre » à partager ses « cas », c’est à dire les situations vécues sur le terrain, avec une personne connue avec qui la relation de confiance est déjà construite.
Il n’est pas si aisé de se livrer, de livrer ses doutes et ses failles…
Aux coachs qui sont supervisés par leur formateur initial, je conseille de changer sans attendre que les années passent, afin d’élargir ses horizons, de découvrir d’autres approches.
Je conseille également de demander à leur superviseur comment il se fait à son tour superviser, par qui et à quelle fréquence, avec quelle approche.

Et aux futurs clients des coachs et des faciliteurs en codéveloppement ou plus largement en intelligence collective, je conseille de demander clairement à leurs futurs intervenants plusieurs choses :
Comment ils ont été formés ? quelle a été la

dernière formation qu’il ont suivi ? et bien sur, comment ils se font superviser…

Note : certains groupes d’échanges de pairs, appelés aussi « inter-vision » ont une ancienneté suffisante et sont composés de coachs très expérimentés, et cela peut aussi faire office d’espace de supervision.
Ce qui est essentiel, c’est que le praticien puisse disposer d’un espace professionnel pour porter un regard distancié sur sa propre pratique, ce type d’espace de travail s’avère bien souvent assez rapidement, à quelques exceptions près, insuffisant.

sources
Reine Marie Halbout « savoir être coach, un art, une posture » 2009
ouvrages collectifs :
« le grand livre de la supervision » mentionné plus haut, sous la direction d’Emilie Devienne

« la supervision des coachs, enjeux, pratiques et méthodes » de Danièle Darmouni et René David Hadadj

Le coaching pour moi ? un autre regard – témoignage

Je partage ici le témoignage de JB.

Nous avons pu faire un travail en profondeur sur 10 séances et 7 mois, en effet nous nous connaissions déjà grâce à un précédent coaching*.

Voici ce qu’il en dit : « Un autre regard. De nouveau, je suis revenu vers Béatrice Melin pour un projet professionnel.

Je l’avais déjà contactée en 2011 à une époque périlleuse de ma carrière où ses précieux conseils** m’ont permis de sortir d’une impasse professionnelle. Deux ans plus tard, je retrouve donc Alidade pour m’accompagner dans le cadre d’une promotion professionnelle (perspectives beaucoup plus réjouissantes).

Mes nouvelles missions consistent  à superviser les  relations publiques, l’accueil et la billetterie d’un  théâtre parisien ce qui représente au quotidien  une dizaine  de personnes à manager.

L’enjeu pour moi  était de trouver ma place de manager au sein d’une équipe qui a connu de nombreux remaniements.

Il me fallait donc réfléchir au rôle que je devais occuper par rapport à mes collaborateurs et à ma direction afin de garantir le bon développement de la structure.

Peu à peu, les séances que nous avons mis en place avec Béatrice m’ont permis d’y voir plus clair, d’affiner mon regard sur les personnes qui m’entourent et sur moi-même.

Pratiquer la délégation, prendre du recul, ne pas confondre vitesse et précipitation, favoriser et accompagner les initiatives de mes collaborateurs, valoriser le travail d’équipe, se faire confiance… Peu à peu ces séances https://www.acheterviagrafr24.com/achat-viagra-en-ligne-en-france/ m’ont permis de comprendre qu’au-delà d’une méthodologie figée, le management représente aussi et surtout une manière d’être : un regard que l’on porte..

http://www.viagragenericoes24.com/efecto-de-viagraporte sur le monde et sur l’autre.

Tout ceci peut paraître un peu abstrait ou utopique mais à l’heure où je vous écris notre taux de fréquentation augmente (+18% depuis fin 2013) et les partenariats se multiplient.

Pour le coup c’est très concret ! 😉  »

* c’est toujours un plaisir de retrouver des clients quelques années après un coaching, de voir ce qui a continué à bouger, comment ils ont pu continuer à évoluer.

** J. je me permets un petit commentaire sur l’expression « précieux conseils » : c’est souvent l’impression que le client a, il a l’impression qu’il reçoit des « conseils » alors qu’en fait, durant nos conversations, nous ne faisons que partager dans un style ouvert où il ne s’agit pas de conseils, mais bien d’invitations à regarder les situations et les choses différemment. Tout n’est qu’hypothèse ou proposition, toutes les actions entreprises sont décidées par le client. Parfois les propositions du coach sont pertinentes, parfois elles tombent à côté. C’est le climat de confiance crée dans la relation qui permet que le client puisse dire : non je ne prends pas, cette hypothèse n’a pas de sens pour moi.

Je pense que les conseils, tu les as pris dans les nombreux ouvrages que tu as lus pendant le coaching !