un cycle se termine, énergie de bouclage…
Energie de bouclage…
Les périodes de « fin » sont toujours un moment particulier.
La « fin » de l’année (scolaire, universitaire, ou autre) est aussi un moment particulier :
regarder le chemin parcouru, les difficultés surmontées, les projets réussis ou reportés.
Ce n’est pas toujours facile de regarder dans le rétroviseur…
Prendre le temps -à la fin de l’année, ou bien à la fin d’un cycle, d’un projet, d’une relation- de se poser pour mesurer les avancées, c’est aussi prendre le risque de poser un regard sans complaisance sur ce qui n’a pas marché, les rèves qui se sont envolés, les relations qui se sont tendues.
Ce moment de bouclage est particulièrement important dans le processus de développement professionnel et/ou personnel.
Plus facile peut-être à mettre en place dans la vie professionnelle (les REX -retours sur expérience- ou bilans sont fréquents dans la gestion des projets professionnels, mais pas systématiques. Je vois beaucoup d’entreprises où vite vite il FAUT passer au dossier suivant), c’est moins une habitude à titre individuel.
Négliger de prendre le temps de faire ce bilan présente des risques : refuser de voir sa propre réalité, entretenir des illusions sur les responsabilités « externes », entretenir une forme de déni et de malhonnèteté intellectuelle et surtout, il y a de grandes chances que le cycle suivant se présente de façon similaire, et que vous fassiez encore plus de la même chose.
Ce qui aboutirait (peut-être ?) à encore plus du même résultat, mais pas forcément !
Mais en tous cas c’est prendre ce risque que le scénario se reproduise.
Voici comment procéder :
(que vous souhaitiez le faire seul à titre individuel, que vous soyez manager ou chef de projet, le processus est identique) :
Commencez par dédier un temps spécial pour ça (idéalement dans un autre lieu, dans un cadre agréable, avec une jolie lumière, un décor harmonieux, un paysage que vous aimez, bref faites-vous plaisir)
Ce temps là est variable : à titre individuel, une à deux heures suffisent, et pour une équipe -en fonction du nombre ou de l’intensité des changements vécus- une demi-journée ou une journée sont nécessaires. C’est aussi fonction du temps sur lequel vous voulez revenir : si vous faites un bilan de l’année, il vous faudra plus de temps que pour faire le bilan du mois..
Structurez ce temps de réflexion (j’aime le mot anglais : « reflect » qui fait penser à un reflet) en quatre parties bien distinctes :
TEMPS 1 : Identifier et lister le réalisé de l’année ou de la période, le positif, ce qui a bien avancé. Les succès, les avancées, les efforts produits, les outils mis en place, les actions…
ça peut prendre la forme d’une liste, d’un schéma, d’un dessin…se remémorer ces instants, les revivre intérieurement ou en images
bref tout ce qui a bien fonctionné et que nous voulons conserver, voir même amplifier
et honorer ce chemin, célébrer les efforts, se/vous féliciter
TEMPS 2 : Mesurer ce qui n’est pas tout à fait satisfaisant, quels étaient les objectifs qui n’ont pas été atteints, les chiffres prévus qui ne sont pas au rendez-vous.
C’est toujours plus facile de mesurer les écarts entre l’attendu et le réalisé quand les efforts ou les actions mises en oeuvres sont reconnues et que les personnes sont considérées pour ce qu’elles ont fait ou voulu faire, et pas seulement pour ce qu’elles devaient atteindre. Et ça marche pour vous à titre individuel, comme pour votre équipe.
Regarder les écueils, les freins, ce qui n’a pas fonctionné, les taches repoussées, les difficultés
Et puis aussi, accepter l’imperfection, accepter d’être là, à ce moment là, à cet endroit là, même si c’est en dessous ou moins loin cialis generique qu’espéré
bref tout ce que nous voudrions réduire, ou arrêter de faire, les comportements que nous voulons améliorer
TEMPS 3 : et demain ? et l’année suivante ? et le projet suivant ?
qu’allons nous faire de différent ensemble ?
comment aller plus loin ? plus haut ? ou encore quels objectifs allons-nous nous fixer ?
comment faire de notre mieux ?
et si il y avait besoin d’une petite pause, simplement s’accorder un peu de temps supplémentaire pour arriver à destination
bref acheter du cialis en belgique ce que nous voulons inventer ensemble, ce que nous allons créer, imaginer
TEMPS 4 : réjouissons nous d’être ensemble, d’être dans ce groupe là, dans cette entreprise là, dans ce projet là, d’être là simplement.
Passons un moment à « papoter », prendre du bon temps ensemble.
si ce processus est réalisé seul, se faire plaisir, s’offrir un moment de détente, s’offrir un petit cadeau pour boucler.
Ce travail répond à la nécessité de traverser des cycles, un peu comme les êtres vivants traversent les saisons :
il y a un (prin)temps pour préparer la terre et choisir ce que l’on va y planter.
il y a un temps pour planter et guetter les petites pousses, les protéger, les arroser et en prendre soin et les voir grandir
il y a un temps pour la maturité, la moisson quand les plantes sont prêtes à être récoltées
et puis, vient l’hiver, un temps pour la réflexion, l’introspection, un temps plus intériorisé, plus silencieux
Accepter de regarder rétrospectivement la façon dont nous avons planté, la méthode utilisée, tout autant que la variété de graine choisie, le terrain préparé permet -peut-être ?- d’envisager une meilleure récolte l’année, ou les années suivantes.
Et accepter aussi que certaines choses ne dépendent pas de nous, quand nous avons fait de notre mieux, il se passe ce qui devait se passer.
Sources d’inspiration :
L’art de commencer est magnifique, mais l’art de finir l’est viagra sans ordonnance encore plus.
Henry Wadsworth Longfellow (poete américain du 19ème siècle, pour en savoir plus cliquez ici)
L’analyse transactionnelle pour la notion de scénario (« Que dites-vous après avoir dit Bonjour ? » de Eric BERNE, le leadership situationnel pour la notion de cycles dans le management
« Les 4 accords toltèques » de Miguel RUIZ et « le leadership du vivant » de Danièle DARMOUNI
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